Un geste pour un sourire au Togo

Avant tout, nous tenons à remercier tous ceux qui nous ont aidés et soutenus dans notre projet !

Les dons reçus nous seront utiles une fois sur place.

Nous préparons notre départ avec soin et sommes impatients de décoller pour le Togo. A la fin du mois nous y sommes notre avion part le 3O mars.

A bientôt !

Bonjour à tous !

Nous avons entamé notre voyage de la gare de Perpignan et l'avion a décollé hier à 14h de Paris pour arriver à Lomé à 19h.

Dans l'avion nous avions vraiment hâte de découvrir les horizons qui nous attendaient, le hublot nous à offert de magnifiques vues, notamment les déserts africains.

Une fois arrivés, nous avons eu une surprise ! Deux de nos bagages sont restés à Paris, heureusement ils ne sont pas perdus et nous pourrons les récupérer mardi.

Victor, la personne qui nous accueille nous attendait et nous a ramenés à Tsévié à bord d'un mini van avec le chauffeur, son fils et un apprenti. Le code de la route n'existe pas vraiment ici, les personnes se déplacent comme elles veulent : à contre sens, doublent par n'importe quel côté, le milieu de la route n'est pas non plus respecté. Le klaxon est très utilisé pour avertir de sa présence.

La chaleur écrasante nous fait se réfugier sous une cahutte de palmes devant notre habitation que nous partageons avec un autre couple de volontaires. En ce moment, c'est la saison sèche s'est pour cette raison que nous n'avons pas d'eau courante. Pour se laver nous devons puiser l'eau dans le puy de la famille Ahodo qui nous logent et nous nourrissent.

Hier après midi nous avons fait des jeux de société avec les enfants de la maison puis nous avons fini par aller boire un verre dans Tsévié accompagnés de Maxime et Estelle, deux autres volontaires français.
Une fois au bar un jeune homme d'environs 14 ans nous a accosté pour nous demander de l'aide. Nous pensions au début qu'il cherchait a nous soutirer de l'argent mais l'aide que nous devions lui apporter consistait a lui trouver du travail, aillant perdu ses parents il devait subvenir seul a ses besoins. Malheureusement nous n'étions pas les bonnes personnes à qui s'adresser.

Le soir nous avons vécu le premier déluge qui nous donne un avant goût de la saison des pluies qui ne devrait pas tarder à arriver. Cela a tout de même rafraîchi l'atmosphère et nous a fait passer une nuit agréable.

Ce matin, comme le matin précédent notre petit déjeuner nous attendait sur la table extérieure : du pain et de l'eau chaude.
Après avoir pris une douche au sceau d'eau nous sommes allés au centre de loisirs à une demie heure de marche. Nous avons croisés de personnes qui remarquaient notre présence et nous surnommaient les " Yovos " : le blancs. Ce n'est pas forcément péjoratif comme on pourrait le croire.

Hier, nous sommes allés à Lomé, la capitale, pour récupérer nos bagages mais avant de passer à l'aéroport nous avons fait un petit détour au marché qui est très réputé. Même si ce n'était pas le jour dit du marché une foule incroyable était dans les rues parmi les nombreux commerces, se frayer un chemin était assez difficile. En plus de ça, tous les regards sont rivés sur nous dans l'espoir que l'on s'approche d'un stand. En effet ici le Yovo paye trois fois le prix normal.

Avant de négocier un taxi nous sommes allés faire un tour sur la plage qui es dangereuse à cause de ses courants mais aussi de ses guetteurs qui espéraient que nous allions nous baigner et laisser nos affaires sans surveillance. L'eau était extrêmement chaude ce qui nous a surprit en étant méditerrannéens.

La négociation avec les taxis de ville est très difficile en étant des touristes, heureusement les autres volontaires connaissaient les prix après six mois passés sur place. Nous rejoignons donc un point stratégique de la ville pour nous rendre sur Tsévié a bord d'un taxi-van qui peut contenir une quinzaine de personnes les unes sur les autres, il arrive même que le conducteur partage sa place. Hier soir nous avons échangé avec notre référent et lui avons proposé deux projets que nous allons tenter de mettre en place le temps de notre séjour. Le premier consiste à réaliser un court métrage sous forme de reportage lié à leur programme scolaire, le deuxième à faire faire une frise chronologique sous forme de fresque artistique toujours avec un intérêt pédagogique. La mobilisation étant l'étape la plus difficile, Victor va nous aider en contactant les établissements.

Les repas préparés par Brigitte, la mama de la maison, sont délicieux ! Bien que la cuisine togolaise est pratiquement que à base de féculents elle est très variée dans les recettes. Beaucoup de sauce tomate accompagne les différents plats. Hier, nous avons mangé de l'igname en purée qui pourrait se comparer à la patate douce ou encore des haricots et des colicos qui ressemblent a une sorte de potatoes car on le sert frit. Sinon on trouve différents aliments comme des gâteaux a base de blé faits par d'autres mamas et vendu dans tous les coins de rues.On y trouve aussi une boisson très bonne et très rafraichissante qui s'appelle Bissap qui es du jus d'hibiscus vendu dans des pochettes plastiques de 25cl.

Le séjour se passe toujours à merveille et on s'y plait beaucoup, merci à vous de nous suivre.

Mercredi, nous sommes allés au centre dès le matin. Les enfants ont 20 minutes de récréation pendant lesquelles ils viennent au centre après s'être acheté leur deuxième petit déjeuner car ils commencent les cours à 7heures. Tout comme en France les écoliers n'ont pas cours le mercredi après midi on a donc pu mettre en place un jeu de rôles qui s'appelle le loup-garou, cette activité nous a permis de beaucoup échanger avec eux et même les enfants qui étaient rétissents au départ nous ont rejoint.
 


Le lendemain après une matinée similaire a celle de la veille nous avons aidé le bibliothéquaire et Victor a remettre en état une cahutte du centre et nous sommes rentrés sous le soleil de midi. Après une bonne douche au sceau d'eau du puy nous sommes passés à table et avons mangé du riz à la sauce tomate et en désert avons dégusté une mangue tombée de l'arbre, juteuse à souhait, MIAM ! Le ciel s'est couvert pendant le repas et nous avons eu droit à un déluge qui nous a empêché de regagner le centre l'après midi car même une fois la pluie arrétée, les chemins restent boueux et difficilement pratiquables.



Nous n'avons toujours pas de nouvelles concernant les projets, hier et aujourd'hui étant des jours de grêve des enseignants car depuis les années 80 leur salaire n'a pas augmenté. Nous pouvons rien faire d'autre à part nous armer de patience et espèrer que nous pourrons réaliser nos projets avant notre départ.

Ce matin, nous sommes allés au marché de Tsévié accompagné de la mama de la maison  qui portait de nombreux tissus et vêtements notamment sur la tête ce qui es assez impressionnant, de Jérémy son fils et Matthias un voisin très sympathique. Les marchés ici sont très bruyants et colorés, on y trouve des tissus, de nombreux aliments comme par exemple du poulet vendu vivant, des poissons frits et beaucoup de fruits.